Les 27 décembre et 3 janvier, Fanette et Catherine ont eu la joie de présenter leurs kamishibaïs, au cœur des collections du beau musée gallo-romain de Saint-Romain-En-Gal.
Fanette a présenté plusieurs histoires participatives pour les plus jeunes et Catherine des histoires puisées dans les mythologies du monde, pour les plus grands.
Sous le regard du poète Orphée, petits et grands ont voyagé. Le fleuve Rhône coulait, silencieux, derrière la baie vitrée.
L’ami Daniel était présent aux deux représentations. Il avait apporté des papillotes à partager avec le public et il leur a offert le texte qui suit.

Et Fanette se mit à raconter en même temps qu’elle faisait défiler ses jolies dessins évocateurs.

Les enfants assis devant elle, buvaient ses paroles, et, les yeux pleins d’étoiles, peu à peu, vivaient l’histoire. Ils en étaient sans le savoir les acteurs. Parfois, leurs gestes gracieux accompagnaient la voix qui, d’image en image, leur dessinait un beau rêve. Ils étaient partis sur un grand nuage blanc, en dehors du temps, dans un monde à eux que chacun et chacune vivait de leur imagination enfantine.

Les adultes, malgré leur situation, se prenaient au jeu, oubliant pour un moment leurs préoccupations de… grandes personnes et profitaient aussi de la magie du conte à rêver debout.

La féérie continua de plus belle avec Catherine dont les contes nous entraînèrent, dans de lointains pays où l’on rêve tout autant. Nous avions abordé l’île mystérieuse des rêves où les événements les plus insolites ne surprennent personne. À mesure que défilaient ces belles images pleines de vie, la voix charmeuse douce et chaude qui les accompagnait, nous était comme une agréable mélodie. Parfois le récit prenait une tournure dramatique; l’intonation enflait, tantôt douloureuse, tantôt révoltée, tantôt pleine de tendresse. Et la voix se confondait avec l’histoire, prolongeant l’aventure pleine des couleurs des images et des paroles…

Merci à vous Fanette et Catherine ; vous m’avez une fois encore permis d’apercevoir que je n’ai pas du tout oublié les bleuets de mon enfance.

Daniel